Améliorer le goût de l'eau

Au-delà de fournir un produit répondant aux normes en vigueur, Eau du Ponant souhaite fournir à ses usagers une eau que chacun puisse apprécier. Pour cela, dans le cadre de son contrôle qualité, la société publique locale s’appuie sur un réseau de goûteurs d’eau volontaires sur le territoire du Syndicat d’eau potable du Chenal du Four (Brélès, Landunvez, Lanildut, Plourin, et Porspoder) et désormais, sur Brest.

Début septembre, 50 goûteurs d’eau brestois ont été formés par Auguste BRUCHET (laboratoire CIRSEE), un spécialiste international du goût de l’eau. Objectif de cette formation sur les qualités organoleptiques de l’eau : savoir identifier les différentes saveurs et odeurs que l’on peut rencontrer.

 MISSIONS DES GOUTEURS D’EAU : EVALUER ET ALERTER

 Les goûteurs d’eau ont pour mission :

• d’évaluer les qualités gustatives, olfactives, mais aussi visuelles de l’eau de leur robinet ; ils rempliront un questionnaire en ligne une fois par mois ;

• d’alerte : ils informeront Eau du Ponant dès détection d’un problème.

CRITERES DE RECRUTEMENT

Les volontaires ont été recrutés sur les critères suivants :

• Habiter les communes concernées ;

• Etre non-fumeur ;

• Disposer d’une connexion internet ;

• Boire régulièrement l’eau du robinet.

FINALITE : PROPOSER UNE EAU « BIEN PLUS QUE POTABLE » !

L’eau est le produit alimentaire le plus contrôlé en France. Cependant, malgré leur perfectionnement, les appareils de détection et d’analyse chimique demeurent incapables d'égaler le nez et le palais de l’être humain en ce qui concerne le goût et l’odeur.

Pour Damien VERDEAU, Chef du Département contrôle qualité d’Eau du Ponant, il s’agit de « recueillir un volume suffisamment important de données pour identifier de manière pertinente les points à améliorer et engager des actions correctives sur le traitement dans les usines et sur le réseau de distribution. Une meilleure répartition des points de chloration notamment… Nous allons inscrire cette démarche dans la durée. En effet, les observations transmises par les goûteurs d’eau nous permettront d’affiner considérablement les données des outils non-humains dont nous disposons aujourd’hui et de proposer une eau bien plus que potable à nos usagers ! »